BAYROU AU ZENITH LE 25 MARS 2012 !

LE 25 MARS 2012

VOUS ME DIREZ : POURQUOI ALLER AU ZENITH ?

Et vous aurez raison.

Je vous répondrai tout d'abord que j'en ai envie, d'une part pour des raisons d'engagements personnels, et que d'autre part, je suis lassé de voir certaines têtes autour de François BAYROU, souvent les mêmes qui ne reflètent qu'une toute petite partie de ses soutiens et qu'il manque cruellement d'adhérents MoDem cru 2007 autour de lui. Cela se ressent autant sur les photos tristes et vieillottes avec ses anciens amis de l'UDF et de l'UMP... par exemple, au hasard, Arthuis et Douste Blasy qui, sans vouloir être désobligeant à leur encontre représentent plus le passé complice de la bi-polarisation que l'avenir d'une politique centrale. Ce qui entraine dans les déclarations et réactions de François BAYROU une absense de "niaque", de révoltes visibles, de passions, bref une attitude héritée d'un temps que les moins de 5 ans et les alzheimers précoces ne peuvent pas connaître, c'est-à-dire en claire de centriste historique collé à droite.

Certes François BAYROU aujourd'hui est le plus apte pour prétendre à la fonction Présidentielle et représenter les valeurs auxquelles je crois et je prendrai donc toute ma part dans cette campagne électorale pour le soutenir. Mais en tant adhérent MoDem avant tout, c'est le devenir du MoDem qui m'importe avant toutes autres considérations.

C'est pourquoi je serai présent le 25 mars 2012 au Zenith, car même si je soutiens François BAYROU qui lui a choisi pour des raisons qui lui sont propres d'effacer la couleur orange de sa campagne, pour moi au contraire l'échéance Présidentielle représente le début d'une aventure que j'entends continuer au dela de cette échéance.

Doit-on encore aujourd'hui être obligé de rappeler que l'on peut-être adhérent du MoDem sans être obligatoirement centriste, que dans ce parti, que même si je dois être le dernier gardien de l'Esprit MoDem de sa création, je serai celui là, qui malgré les barrages, les empêchements, les luttes de pouvoir internes déséquilibrées par des carriéristes tenant les manettes et dont la seule force de conviction se résume à la prochaine place qu'il pourront occuper et qui se manifeste par le courbage d'échine qui n'appartient qu'aux couards en politique, je serait toujours là pour faire entendre la voix des MoDem's au sein de notre parti politique.

Que depuis mon adhésion je n'ai jamais considéré que le MoDem avait vocation à devenir un rassemblement de centristes Bayrouistes de la deuxième, la troisième et de la dernière heure. Que j'appelle les jeunes du N.C., du Parti Radical et autres satéllites de l'U.M.P. a jetter leur carte de parti croupions et qu'ils s'engagent vraiment au MoDem, mais dans un premier temps si soutenir c'est bien, ils doivent s'engager concrètement en adhérent au MoDem pour preuve de leur bonne fois et rejoindre le parti d'avenir.

De deux choses l'une (l'autre c'est le soleil) soit François BAYROU gagne ce que j'espère, soit il perd, ce que je redoute, s'il continue d'écouter ses faux amis, qui sont là en réalité que pour lui bouffer la laine sur le dos pour la plupart et se servir de sa popularité pour leur publicité personnelle.

Dans le premier cas, il n'aura aucun mal à recruter car il croulera sous les demandes de ralliement de "gaméliens" de tous bords, mais bon le MoDem sera toujours là pour maintenir le cap au cas où des dérives ou de vieux réflexes feraient surface.

Mais dans le second cas, qui doit-être envisagé par toute personne politique sérieuse, à quelle équation devrons-nous répondre ?

Soit François BAYROU est heureux de son score et, pensant illusoirement qu'il pourra "peser", il décide de rester en priorité avec ses anciens amis qui le conduiront inexorablement à décongeler l'UDF, pour repartir comme en 40 sous le jout d'une majorité de droite que nombre de ses amis n'ont jamais quittée eux, et on a le devoir de le dire ! Et de ce fait il enterrerai le MoDem encore dans sa chrysalide.

Soit, ayant tiré les leçons une bonne fois pour toutes, que le constat fait en 2007 est toujours valable aujourd'hui et qu'il est devenu urgent en 2012 et dans les années qui suivront de mettre en oeuvre une gouvernance centrale, François BAYROU se lâche et se révèle en véritable leader dans les actes, d'une alternative nécessaire au service du Peuple Français et que cela doit passer obligatoirement par une rupture franche et nette avec la "fouditude" entretenue envers sa famille de naissance politique et même au niveau local, n'en déplaise aux nombreux faux culs qui l'entourent actuellement et qui ne tarderont pas à quitter le navire.

Pour toutes ces raisons, je serai au :

 Zénith le 25 mars 2012

avec

François BAYROU.